Culture & connaissance

La vieille ville de Berne

Promenade au cœur du centre historique de Berne, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco

Si la vieille ville de Berne figure dans le patrimoine mondial de l’Unesco, ce n’est pas pour rien: peu de villes peuvent en effet se targuer d’avoir si bien préservé leur héritage historique que la capitale suisse. Ses rues pavées pleines de charme, ses fontaines du style Renaissance, ses façades artistiques en grès et ses arcades en tonnelle fascinent autant qu’elles dessinent une agréable promenade à l’abri de la pluie.

Outre les attractions bien connues, comme la Tour de l’horloge ou la Tour des prisons, elle abrite de nombreux coins et recoins cachés à découvrir. C’est entre l’ancien grenier (Kornhaus) et la fosse aux ours que s’étire la partie la plus médiévale et remarquable de Berne. La partie basse du centre est assez petite pour se visiter en un jour… mais elle mérite définitivement un autre passage, ne serait-ce que pour se plonger dans des temps immémoriaux, le temps d’une excursion.

Inspiration printanière: tours en vélo électrique

Randonnées à vélo électrique à Berne

Collectionnez les moments de plaisir sur nos dix routes pour vélo électrique autour de Berne, la ville fédérale suisse et sa vieille ville classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Que ce soit au bord du lac de Wohlen, dans le Parc Naturel du Gantrisch, à Laupen, sur le haut plateau de Frienisberg ou en Emmental : chaque circuit surprend par sa vue à couper le souffle sur les Alpes bernoises et vous fera découvrir les particularités de la région avec tous vos sens. Grâce au vélo électrique, l’excursion sera paisible ou plutôt sportive si vous éteignez le moteur. À vos selles, prêts, partez !

Voyagez confortablement en train jusqu'au point de départ du circuit de votre choix et louez votre e-bike sur place ou à la gare de Berne dans une station de location de Rent a Bike.

L’automne culturel à Berne

Un été multicolore à Berne

Berne est une région pleine d’endroits branchés pour se régaler, de coins ombragés pour se rafraîchir (les entrées aux piscines en plein air sont même gratuites), de spots romantiques au coucher du soleil et de nombreux lieux et événements colorés et passionnants à découvrir. Dans la deuxième capitale la plus verte d’Europe, les excursions estivales entre amis ou en famille sont innombrables.

La culture à Berne

Berne est idyllique, inspirante, accueillante, progressiste et émouvante.

Cela se traduit par une foule d’expositions, conférences, visites guidées, programmes, concerts et performances en tout genre. Expériences et manifestations ne se limitent pas à la ville de Berne, puisque les environs jusqu’à l’Emmental, la Haute-Argovie (Oberaargau), Laupen et le Parc naturel du Gantrisch font aussi partie du cosmos culturel bernois. Un cosmos presque infini qui fait honneur à son nom. Une présentation de tout ce qui se passe sera faite à travers six listes culturelles soigneusement sélectionnées pour l’art et le design, la musique et les performances live, l’architecture, l’artisanat traditionnel, l’histoire et les délices culinaires.

Voyagez confortablement vers votre expérience culturelle à Berne et dans la région.

Top 10 des attractions de la ville Les 10 attractions préférées

1. Zytglogge Tour de l’horloge

Quel meilleur point de départ pour découvrir la ville que la Tour de l’horloge, symbole même de Berne? À l’époque de son édification (1218-1220), elle constituait l’une des portes de la ville et marquait sa frontière occidentale. Toutefois, Berne s’est rapidement étendue, si bien que la Tour s’est retrouvée du jour au lendemain en plein dans la ville, déchue de son rôle de gardien pour devenir tout d’abord une tour de prison et, à compter de 1405, une tour-horloge centrale.

Un jeu de figurines datant de 1530

Toutes les heures, environ 3 minutes avant chaque coup de cloche, un coq chante pour annoncer le passage à l’heure suivante. Peu après, les ours gardiens de la ville effectuent autant de tours de cadran qu’il y a d’heures à sonner, ce qui laisse au fou tout le loisir d’indiquer volontairement en avance la prochaine heure. À l’heure pile, quatre coups retentissent sur la cloche des quarts d’heure et Chronos, le Dieu du temps, retourne son sablier avant de lever son sceptre au rythme des coups de la cloche des heures.

2. Kramgasse et Gerechtigkeitsgasse L’artère principale de la vieille ville bernoise

L’ancienne rue du marché de Berne

Jusqu’au XIXe siècle, cette grande rue constituait le centre de la vie municipale et au Moyen-Âge, elle accueillait le marché. Après la Réforme, les étals ont été remplacés par des boutiques et l’ancienne «Märitgasse» a pris le nom de «Kramgasse» dans sa partie supérieure, tandis que la partie inférieure a été rebaptisée «Gerechtigkeitsgasse». Autrefois, c’était entre ces deux rues que justice était rendue dans la ville, sur les piloris et les sièges en pierre des juges.

Entre les maisons bourgeoises aux façades baroques soigneusement ouvragées se cachent de nombreuses curiosités: au numéro 2, la plus ancienne pharmacie de Berne ouverte en 1527, l’ancien appartement d’Albert Einstein au numéro 49 ou encore, les maisons richement décorées des corporations des patriciens bernois.

3. Des fontaines historiques ornées de figures L’art de la Renaissance au fil de l’eau

Les onze figures qui ornent les fontaines de Berne constituent de superbes spécimens de la Renaissance et arborent aujourd’hui encore leurs atours d’origine. Toutes les fontaines racontent avec faste leur propre histoire et message et sont autant de symboles de la prospérité de la bourgeoisie d’antan.

Fontaine de l’Ogre (Kindlifresserbrunnen)

Érigée Kornhausplatz 18, la fontaine la plus originale de la ville est celle de l’Ogre, qui doit son nom à l’effroyable géant qui trône au sommet de la colonne et enfonce avec gourmandise un enfant au fond de son gosier. L’ouvrage construit en 1545 pour le compte de la ville devait-il inspirer la crainte chez les enfants désobéissants? À moins qu’il ne s’agisse d’une représentation du dieu grec Cronos (à ne pas confondre avec Chronos) qui, après avoir épousé sa sœur Rhéa, craignait tant de se faire destituer par l’un de ses enfants qu’il les a tous engloutis? Ou encore, est-ce le diable de la Divine comédie avalant l’âme des pécheurs?

Malheureusement, il ne reste aucune trace des intentions de l’auteur de cette fontaine et aujourd’hui encore, sa signification reste une énigme.

4. L’Hôtel de ville (Rathaus) Le centre politique de la ville

Le noyau politique
 
L’Hôtel de ville demeure le cœur politique de la ville et du canton de Berne. Hier comme aujourd’hui, c’est ici, entre les murs chargés d’Histoire, que se réunissent pour débattre de politique les parlementaires cantonaux et municipaux, au cours de sessions, de réunions et de conférences.
Bâti entre 1406 et 1415 dans le style gothique flamboyant, cet édifice a été mis en service dès 1414. Pendant de longs siècles, l’Hôtel de ville n’a pas servi que des intérêts politiques: c’était notamment dans les caves voûtées que se trouvaient les archives, le trésor, la monnaie et l’imprimerie nationale.

5. Église de Nydegg (Nydeggkirche) Aux sources de Berne

Château fort, chapelle, fûts et église

Située tout au bout de la Gerechtigkeitsgasse, l’église de Nydegg mérite le détour. Trônant sur les anciens murs délimitant la vieille Berne, cette église a été construite à partir du château éponyme qu’a fait bâtir en 1191 le duc Berchtold V de Zähringen, fondateur de la ville. Elle faisait office de poste de douane et de contrôle du passage de l’Aar qui venait de voir le jour.

L’église s’est adjointe en 1341 d’une première chapelle, dont le chœur aux petites niches de sacrement a pu être préservé jusqu’à nos jours. La construction de l’église de style gothique tardif remonte à 1480, avec son clocher. À partir de 1494, la nef et l’arc de triomphe ont été reconstruits à la suite du chœur. La Réforme du XVIe siècle a rendu le lieu superflu pendant quelques années et, détourné de son but initial, il a principalement servi à conserver les tonneaux des auberges.

C’est dans la Nydeggkirche que la bénédiction est donnée pour la première fois en Suisse à un couple homosexuel, le 8 juillet 1995.

6. Parc aux ours (BärenPark) Un symbole omniprésent à Berne

Des ours vivants à Berne

L’ours est officiellement élu animal héraldique de Berne en 1224. En 1513, les mercenaires bernois ont rapporté un ours capturé pendant la guerre, entraînant la construction d’un petit enclos sur l’actuelle Bärenplatz (Place aux ours). Depuis, la présence d’ours vivants a toujours été assurée dans la ville, à l’exception des années 1798 à 1810, période pendant laquelle les occupants de la fosse ont été enlevés par les troupes napoléoniennes pour rejoindre Paris.

Le parc aux ours et l’ancienne fosse aux ours

Depuis 2009, trois ours bernois vivent dans le parc situé au bord de l’Aar. Couvrant une superficie de 5000m², le domaine du parc commence dans l’ancienne fosse aux ours et s’étire jusqu’en contrebas de la rive de l’Aar. Offrant tout le confort nécessaire à ses habitants, il promet aussi aux visiteurs humains de beaux chemins de promenade, qui se doublent de postes d’observation des ours. Un environnement qui n’a plus rien à voir avec l’ancienne fosse aux ours, où le bien-être animal n’était pas respecté.

7. Le jardin des roses (Rosengarten) Un site botanique offrant une vue unique sur le centre historique

Le spot photo idéal

Si vous souhaitez prendre des photos-souvenir de la vieille ville, entamez la petite montée vers le jardin des roses. Outre la vue grandiose sur le centre historique avec, à l’arrière-plan, le paysage alpin, ce site botanique donne à voir et à sentir environ 250 variétés de roses en fleur, l’été venu.

Mais ce n’est pas tout: avec la magie des fleurs de cerisier au printemps, le tapis de feuilles multicolores en automne et l’agréable véranda à fondue du restaurant Rosengarten en hiver, la visite promet d’être passionnante tous les mois de l’année!

Le cimetière

En 1765, la ville a commencé à utiliser le terrain pentu comme site d’inhumation, car le cimetière de Klösterli atteignait ses limites. Le nouveau cimetière est baptisé «Rosengartenfriedhof» (cimetière du jardin des roses) et accueillera un peu plus tard les variétés florales Rosengarten Totenhof («cour des défunts») et Totenacker («champ des défunts»). Historiquement, le nom de «Rosengarten» est bien plus ancien que le parc en lui-même et ne vient donc pas de la collection de roses, puisqu’il s’agit depuis des siècles d’un synonyme de «cimetière».
Autrefois difficilement accessible, ce lieu de repos pour les morts n’était pas aménagé de façon à ce que les funérailles puissent susciter l’attention. Raison pour laquelle on y compte davantage de journaliers et d’ouvriers que de personnes issues de milieux aisés.

En 1900, l’association suisse des femmes Schweizer Gemeinnützige Frauenverein a sollicité auprès de la ville la reconversion du cimetière Rosengarten en un espace vert et progressivement, le lieu s’est transformé en un parc de loisirs. Ce n’est qu’en 1913 que le jardin est devenu un parc public.

8. Le quartier de la Matte Le plus vieux quartier de Berne

Le pont de l’Untertor, qui a longtemps été l’unique et seul moyen de traverser l’Aar, mène le visiteur vers le quartier de la Matte. Situé sous la vieille ville, directement en bord de rivière, il constitue le plus vieux, mais sans doute aussi le plus poétique des quartiers de la ville fédérale. Les maisons ancestrales et de guingois ainsi que les petites places charmantes au fil de l’eau diffusent une ambiance toute particulière et incitent à la flânerie.

Les bains de Casanova

À ses prémices, cette partie de la ville accueillait le tristement célèbre quartier de la prostitution et du port et n’était pas spécialement plaisante. Mariniers et radeliers y avaient leur embarcadère et l’eau charriait dans son sillage les effluves monstrueusement infects des tanneries. En contrebas de la place du moulin, une marque circulaire s’esquisse encore par temps de pluie: il s’agit là des vestiges d’une cuve.

Les bains qui abritaient aussi des bordels étaient particulièrement mal famés et c’est à cet endroit, où plus d’une âme fut profondément ébranlée par l’immoralité qui s’y affichait, que Giacomo Casanova aurait passé du bon temps, en 1760.

Depuis la Mattegasse, il suffit de prendre l’ascenseur pour accéder à la cathédrale. L’escalier du XIVe siècle aux 183 marches en bois attend les sportifs et sportives.

Le Mattebach et les blanchisseries

Au XIXe siècle, le ruisseau de la Matte était ouvert dans toute sa longueur et serpentait à travers le quartier sans suivre le chemin tout droit qu’il emprunte aujourd’hui.

Tout le long de ses berges se trouvaient de petites blanchisseries, où des lavandières professionnelles s’occupaient du linge de ceux qui pouvaient se permettre leurs services. Si le quartier de la Matte revendiquait autrefois cinq lavoirs, il n’en demeure aujourd’hui plus qu’un seul sur la Gerbergasse 19 qui, selon les documents historiques, existe depuis le XVIIe siècle. De nos jours, le «Wöschhüsi» est ouvert à la location et héberge des événements culturels.

Le Mattenenglisch

Dans le quartier de la Matte s’est développé parmi les jeunes hommes le «Mattenenglisch», une langue de jeunes hommes ou un langage secret qui se transmettait de père en fils, dont la fonction était d’éviter de se faire attraper lorsque l’on s’adonnait à des affaires peu orthodoxes. De nos jours, bien que des cours de Mattenenglisch soient proposés, le sous-dialecte Mattenberndeutsch n’existe plus.

9. La Collégiale de Berne (Berner Münster) La plus grande église de la fin du Moyen-Âge en Suisse

Institution réformée, la Collégiale de Berne est la plus grande et la plus importante église de la fin du Moyen-Âge en Suisse. Sa première pierre a été posée en 1421. Auparavant, une église populaire avait vu le jour au même endroit, sous la forme d’une chapelle érigée à l’occasion de la fondation de la ville, en 1190. En 1521, la construction du clocher a marqué un temps d’arrêt à hauteur de la partie inférieure de l’octogone (environ 61 mètres) pour ne s’achever à sa hauteur définitive de cent mètres qu’entre 1889 et 1893. C’est la flèche la plus haute du pays.

Émerveillez-vous devant les vitraux artistiquement décorés, la voûte du chœur réalisée avec minutie et les impressionnants chefs-d’œuvre des tailleurs de pierre. Vous pouvez aussi partir à l’ascension des 312 marches en pierre pour rallier le belvédère dans le clocher, perché à 64 mètres de hauteur, et profiter d’une vue à couper le souffle sur la vieille ville et l’Aar avec pour fond les sommets de l’Oberland bernois.

Le portail principal

L’attraction principale de la cathédrale est aussi sa caractéristique la plus connue, à savoir son portail orné de 294 figures du Jugement dernier. Sculptures de prophètes, d’anges, du Christ en juge, de martyrs et de damnés transmettent aux croyants une impressionnante représentation du jour où seront jugés les vivants et les morts.

La terrasse de la cathédrale

L’ancien cimetière est aujourd’hui un point de rencontre privilégié. Dotée de nombreux bancs à l’ombre des châtaigniers, la terrasse de la cathédrale est une invitation au repos et à la détente.

Sur la balustrade sud est accrochée une plaque commémorative en l’honneur de l’étudiant Theobald Weinzäpfli, qui a survécu le 23 mai 1654 à une chute de cheval par-dessus les remparts et est mort de vieillesse en 1694… après avoir officié des années durant comme pasteur.

Depuis 1897, l’ascenseur Mattenlift (surnommé «Senkeltram» ou «tram vertical» par la population) relie l’esplanade au quartier de la Matte, le long de l’Aar.

10. L’Erlacherhof Un hôtel particulier de style baroque flamboyant

Probablement le bâtiment le moins bernois de la vieille ville!

Les commanditaires de ce palace, Hieronymus von Erlach et son fils Albrecht Friedrich, étaient tous deux officiers de l’armée autrichienne, ce qui expliquerait pourquoi le faste catholique-baroque leur plaisait tant. Ce véritable château en plein cœur de la vieille ville tranche furieusement avec l’urbanisation homogène de la ville et avec l’esprit protestant plein de discrétion dont elle est l’expression.

L’Erlacherhof est la seule maison du cœur historique à être pourvue d’une cour d’honneur capable d’accueillir des carrosses et à être fermée par un portail en fer ouvragé. Atypique pour ce type de bâtiment, l’arcade couverte puise son origine dans la législation suisse, qui exigeait de chaque propriétaire terrien la construction d’un passage couvert et au sec dans la ville.

En 1857, l’Erlacherhof fut le premier palais du Gouvernement et c’est aujourd’hui le siège du Conseil municipal exécutif de la Ville.

Ne manquez pas le jardin baroque aménagé en terrasses et bordé de variétés historiques de plantes d’ornement.

Restauration & bar Tout pour ravir les papilles

Kornhaus Le plaisir de la table dans de somptueuses caves voûtées

Le Kornhaus, c’est la rencontre entre l’art, la culture et le plaisir. Sous ses caves voûtées règne une ambiance qui confine au sacré, tandis que l’hôte prend conscience des dimensions de la pièce comme de ses trois siècles d’Histoire.

Ici, délices méditerranéens, pâtisseries maison et généreux classiques suisses sont cuisinés avec amour et feront le bonheur des uns comme des autres. À l’étage, on trouve un bar-galerie, idéal pour se réunir à l’heure de l’apéritif ou pour savourer un digestif après le dîner.

Ristorante Verdi Hommage à Giuseppe Verdi

Niché au sein d’anciennes murailles tortueuses, cet établissement arbore un intérieur chic paré d’accessoires, de sculptures et de tableaux du temps de Giuseppe Verdi. Sur le plan acoustique aussi, le restaurant rend hommage au célèbre compositeur d’opéra, dont les mélodies passionnées accompagnent l’hôte au cours de son dîner.

La cuisine, elle, fait la part belle à l’Émilie-Romagne, terre natale du grand musicien italien. Ouvert à la visite, la cave propose plus de cent références, dont d’extraordinaires chiantis. Verdi aimait tant ce vin qu’il tenait à en apporter quelques bouteilles avec lui à chaque fois qu’il voyageait à l’étranger.

Belle Époque Tartare dans un cadre Art nouveau

Sitôt le pied mis dans ce restaurant, des effluves d’une époque révolue viennent chatouiller les narines. Autour de la table circulaire s’alignent des chaises d’Eugène Gaillard, les murs sont parés d’originaux de Klimt, de Hodler et de Toulouse-Lautrec et au plafond brillent des luminaires signés d’artistes célèbres du courant Art nouveau.

Dans cette ambiance de tournant du siècle, savourez un délicieux tartare de bœuf de qualité supérieure ou bien une part de gâteau accompagnée d’un café bien chaud.

Cinématte Restaurant, bar et cinéma

Situé dans le vieux moulin du quartier de la Matte, un établissement propose une formule unique à Berne. Le Cinématte est à la fois un restaurant, un bar et un cinéma. Les cinéphiles peuvent ainsi apprécier un menu à quatre plats après leur séance, avant de rejoindre le bar pour siroter une boisson. L’inverse est aussi possible: d’abord le repas, ensuite le film et enfin, le bar. Dans tous les cas, la combinaison des trois est exquise, de même que l’emplacement, directement en bordure de l’Aar.

Biercafé Au trappiste Où une centaine de types de bière se rencontrent

Au Biercafé, les amateurs de bière ont l’embarras du choix, puisqu’on n’y propose pas moins d’une centaine de spécialités. La moitié de la carte est en changement perpétuel pour permettre aux habitués de ne jamais être à court de nouveautés.

À l’arrière du «café», un plafond classé monument historique a été mis au jour lors des derniers travaux. Datant de 1470, il s’agit pour l’heure de la plus vieille pièce du genre à Berne. Sur les murs en pierre, des traces noirâtres témoignent de l’incendie qui a frappé la vieille ville de Berne en 1405.

Kreissaal Bar Whiskey et jazz entre des murs en grès

Une décoration d’intérieur stylée dans une ambiance moyenâgeuse, sublimée par des notes de musique jazz. Une belle sélection de single malts, de pure pot stills et de bourbons écossais et irlandais, sans oublier des cocktails mixés avec talent et des bières à la pression.

De 1834 à 1876, les murs en grès ont abrité en leur sein la première maison de naissance publique de la ville.

Restaurant Commerce Histoire culturelle de Berne et plats espagnols

À la carte: des plats espagnols délicieux, préparés minute et d’une grande variété.

Au Moyen-Âge, c’est ici que l’on enfournait le pain, puis l’endroit est devenu une soupe populaire et enfin, un tripot. En 1947, Juan Augé a repris l’établissement pour en faire un restaurant de spécialités espagnoles très prisé, doublé d’une scène incontournable qui œuvre à la rencontre entre des acteurs locaux de la culture et des artistes de rang international.

Café Postgasse Cuisine traditionnelle et bouillabaisse

Le Café Postgasse propose une carte méditerranéenne inédite à Berne. Les moules marinières en hiver et la bouillabaisse en été font la renommée de l’établissement bien au-delà des frontières suisses. Mais si l’envie vous en prend, vous pouvez aussi déguster des cornettes suisses à la viande hachée et à la compote de pomme. Le «Poschtgässli», comme il est affectueusement surnommé, offre une cuisine généreuse dans un cadre qui enchante ses hôtes par son charme cosy.

Klösterli Weincafe Bar à vins et à cafés

Dans ce bâtiment construit en 1759 et plongé dans une ambiance d’une élégance indéniable, vous trouverez de grands crus, des cafés italiens de choix et des plats raffinés. La carte se démarque notamment par sa savoureuse «Entrecôte Café de Klösterli», servie après avoir grésillé dans une poêle en cuivre. Pour les petites faims, des spécialités régionales et divers antipasti sont proposés sur de petits plateaux en ardoise.

Harmonie Tout droit sorti de la cuisine de mamie

Dans ce restaurant traditionnel et animé de la vieille ville, on sert des spécialités suisses comme la légendaire fondue de fromage. Chaud devant!

Volver Bar, tapas, café et take-away

Ce petit bar propose un grand choix de vins et de boissons, à déguster avec des tapas divines et une salsa maison. Ambiance garantie!

Histoire L’origine du nom de Berne

La fondation de la ville

En l’an 1191, le duc Berchtold V de Zähringen charge le noble Cuno von Bubenberg de bâtir une ville sur une péninsule dans un méandre de l’Aar qui offrirait une défense naturelle sur trois fronts. La Zytglogge, la Tour de l’horloge, en constitue la première porte. Rapidement et à plusieurs reprises, la ville s’étend, si bien qu’en 1300, la Tour des prisons devient la porte principale. C’est au XIVe siècle qu’a lieu la troisième et dernière expansion médiévale jusqu’à l’actuelle gare principale.

Le grand incendie

Le 14 mai 1405, un incendie éclate sur la Brunngasse peu avant 17 heures. Un puissant vent du nord souffle sur les flammes, qui se propagent sur les rives opposées de l’Aar. À la suite de cet événement qui coûte la vie à cent personnes et emporte 650 maisons en bois, le magistrat exige lors de la reconstruction que tous les bâtiments à Berne soient désormais uniquement faits de pierres.

L’origine du nom de Berne: légendes et hypothèses

Les théories et les interprétations sont multiples et à l’heure actuelle, l’origine du nom de Berne n’est pas encore définitivement tranchée.

L’hypothèse la plus populaire est incontestablement celle associée à la fondation de la ville, selon laquelle le duc Berchtold V de Zähringen a organisé une chasse dans la forêt de chênes voisine, dans l’objectif de nommer la ville d’après le premier animal abattu. Et le premier était un ours («Bär» en allemand),soit «Bärn» en bernois, qui devient «Bern» en allemand standard.

En 1984, une nouvelle piste voit le jour à la suite de la découverte, sur la péninsule, d’une colonie celtique bien plus ancienne que la Berne des Zähringen. Parmi les pièces déterrées se trouve une tablette en zinc sur laquelle figure le nom «Brenodor». Selon les travaux de recherche actuels, il s’agit là de la filiation la plus convaincante du nom de la ville de Berne. En celte, le mot «berna» désigne un fossé et pourrait se référer à l’endroit où l’Aar circule le mieux entre les rochers, au niveau du pont de Nydegg.

L’ours, l’animal héraldique de Berne

À Berne, l’ours est omniprésent: on le retrouve dans le jeu de figures de la Tour de l’horloge, en guise d’ornement de façade, sur les fontaines, en pains d’épices et en chocolat. La BLS elle-même a baptisé ses rames à deux étages «MUTZ», soit «OURS». La plus vieille représentation connue de l’ours en emblème de Berne figure sur un sceau de la ville de 1224 et la plus vieille pièce bernoise, qui remonte à 1228, est elle aussi frappée du même emblème.

Le lien entre Berne et la figure de l’ours («Bärn») ne tient sans doute que de l’étymologie populaire, d’autant que des fouilles archéologiques à Muri, près de Berne, ont révélé une figure de bronze de la déesse romaine des ours, Dea Artio.

Arrivée

La ville de Berne se situe au cœur de la Suisse et est facilement accessible en train. Une fois sur place, il est très facile de se déplacer grâce au réseau de transports publics bien développé.

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